jueves, 24 de enero de 2008

Oui, c'est elle

Mi relación con el francés, pasó por momentos muy líricos...

Creo poder decir que esta es la mejor versión que he escuchado de este dueto de Bizet, auqnue reconzco que la de Björling y Merrill me gusta mucho por ser diferente y la de Vargas y Tezier o la de Hvorostovsky y Groves no están nada mal.

Pero es que Kraus es Kraus, y McDaniel es McDaniel, y esta orquesta lo hace muy bien, en su justa medida, ni con exceso ni con defecto (usual esto último en este dueto).




ZURGA
Oublions le passé, fêtons ce doux moment!Soyons frères, restons amis toute la vie!Mon cœur a banni sa folie!
NADIR
Oui, le calme est venu pour toi,Mais l'oubli ne viendra jamais!
ZURGA
Que dis-tu?
NADIR
Zurga, quand tous deux nous toucherons à l'âgeOù les rêves des jours passésDe notre âme sont effacés,Tu te rappelleras notre dernier voyage;Et notre halte aux portes de Candi.
ZURGA
C'était le soir!Dans l'air par la brise attiédi,
Les brahmines au front inondé de lumière,
Appelaient lentement la foule à la prière!
Au fond du temple saint
Paré de fleurs et d'or,
Une femme apparaît!
ZURGA
Une femme apparaît!
NADIR
Je crois la voir encore!
ZURGA
Je crois la voir encore!
NADIR
La foule prosternée
La regarde, etonnée,
Et murmure tous bas:
Voyez, c'est la déesse!
Qui dans l'ombre se dresse
Et vers nous tend les bras!

ZURGA
Son voile se soulève!
Ô vision! ô rêve!
La foule est à genoux!

ZURGA & NADIR
Oui, c'est elle!
C'est la déesse
plus charmante et plus belle!
Oui, c'est elle!
C'est la déesse
qui descend parmi nous!
Son voile se soulève et la foule est à genoux!

NADIR
Mais à travers la foule
Elle s'ouvre un passage!

ZURGA
Son long voile déjà
Nous cache son visage!

NADIR
Mon regard, hélas!
La cherche en vain!

ZURGA
Elle fuit!

NADIR
Elle fuit!
Mais dans mon âme soudain
Quelle étrange ardeur s'allume!

ZURGA
Quel feu nouveau me consume!

NADIR
Ta main repousse ma main!

ZURGA
Ta main repousse ma main!

NADIR
De nos cœurs l'amour s'empare
Et nous change en ennemis!

ZURGA
Non, que rien ne nous sépare!

NADIR
Non, rien!

ZURGA
Que rien ne nous sépare!

NADIR
Non, rien!

ZURGA
Jurons de rester amis!
NADIR
Jurons de rester amis!
ZURGA
Jurons de rester amis!

ZURGA & NADIR
Oh oui, jurons de rester amis!
Oui, c'est elle! C'est la déesse!
En ce jour qui vient nous unir,
Et fidèle à ma promesse,
Comme un frère je veux te chérir!
C'est elle, c'est la déesse
Qui vient en ce jour nous unir!
Oui, partageons le même sort,
Soyons unis jusqu'à la mort!

2 comentarios:

Freia dijo...

Le confieso Sr. Barón que nunca había leído tan despacio este texto de los Pescadores de Perlas. Me ha hecho Vd. recordar tantas cosas al traernos a Krauss... Mi padre iba a la Ópera de vez en cuando con una anciana encantadora, clienta fija del hotel, y nos traía los programas de mano y los libretos. Los Pescadores de perlas, Werther ... alguno más. Yo aprendí a admirar a Krauss antes de oírlo. Nunca me decepcionó.
Haría Vd. seguramente buenas migas con Monsieur Charles de Batz, al menos en lo que a los Pescadores de Perlas se refiere.
Supongo que ha oído hablar y conoce ¨"L'Opéra Imaginaire". Uno de los episodios grabados corresponde a los Pescadores de Perlas de Bizet. Perdone la inmodestia, pero le mando un enlace de una entrada mía en la que hablaba sobre ello y desde el vídeo podrá acceder al enlace con youtube.
Su entrada de hoy ha sido todo un regalo Sr. Barón

Cósimo dijo...

Me honra participar en tal cúmulo de recuerdos y emociones.

Creo que la voz de Kraus es, por el momento, insuperable en buena parte de su repertorio.

No tengo gran afición por la ópera, pero me gusta mucho Puccinni, y uno de los mejores momentos de mi vida fue, no hace muchos años, ver en familia Turandot en el teatro Real, con unos mandarines que se pasaban media ópera "bailando" en bonitas coreografías.

Seguiré su porpuesta de la ópera imaginaria, que no conocía.

Monsieur Batz me intimida con su mirada... tan a lo Rimbaud ;)